MaOdiLeo

Avoir des enfants m'a changée profondément. Ou peut-être qu'Odile et Léonard ont permis que je me découvre un peu, moi qui m'ignorais tant. Ils sont tous les deux immensément beaux et je n'en reviens pas.

dimanche, janvier 14, 2007

Les merveilles du clipart






Devinette : Il manque quelque chose à ce bloc. Qu'est-ce que c'est ?
Bébéfafa, comme dirait Odile.




vendredi, janvier 12, 2007

Chocolat mi-amer

The children are asleep and I should be learning Dreamweaver and Flash so I can teach how they can be used in museums. Instead, I am eating chocolate reading my favorite blogs.

During the holidays, I cleaned a drawer full of letters from old friends. Friends saying nice things to me, making me laugh with their words when I was away or when they were away. I had completely forgotten about those letters, almost forgotten about the people themselves, about the friendships. And I thought that I would like to learn how to be more kind to people and more grateful to people who once were nice to me, or who are nice to me so that I can be with them. I forget the kindness of other people. Too busy worrying that they might think I am an idiot? suggested my therapist. I suggest maybe she is right and maybe she knows me well now, with her long gray braid of hair and her soft voice.

I am discovering that there are so many gentle and kind people. My new colleagues, for example, are so nice to me I am almost afraid of them. And I am discovering bloggers who are intelligent and sensitive and artists who are so talented. I am also afraid of them. I feel like I am the looser trying to be part of the gang like when I was 13 in highschool. Or 42 during Mother's Day party in preschool.

There are people who are nice. I want to be nice to them. That is my resolution for 2007. (Said retarded person...) And also that I want to laugh more. But this post is not such a good beginning regarding that.

dimanche, décembre 10, 2006

Jouer ou ne pas jouer. That is the question.

Tantôt, comme dirait Léonard, Odile a fait un spectacle de Noël dans le salon. Son personnage, une grande fille du nom de Julie, lisait à son bureau et dormait. Il faut que des choses se passent, ai-je suggéré à Odile, pour que le spectateur sache que la pièce est commencée et qu'il soit intéressé. Pendant que son personnage se remettait à dormir dans une autre pièce (la seule spectatrice en a profité pour plier un peu de linge propre), Léonard s'est mis à jouer à son tour. Un tout autre style de théâtre. En cinq minutes, il a personnifié un acrobate, une pelle mécanique, un rouleau-compresseur, le Père Noël, un clown, un marteau-piqueur, une machine qui pousse des choses, quelqu'un qui apporte un cadeau dans le rêve de la Julie endormie (Odile dans l'autre pièce). Ai-je assisté à la naissance d'un grand acteur de la commedia del'arte ? Et Odile serait-elle la personnification de l'hyperréalisme au théâtre, voire de l'art performance ? Toujours est-il que Léonard a fini par se mettre au diapason de la très lente courbe dramatique de sa soeur actrice et s'est couché sur le divan en se nommant le "Grand Garçon". Les deux perseonnages se sont par la suite retrouvés au fameux marché de Noël, Odile-Julie toute habillée (réalisme oblige) et Léonard-Grand Garçon en espadrilles plutôt que pieds nus (il veut bien jouer réel, mais jusqu'à un certain point seulement) où ils ont mangé des scones aux canneberges ensemble, bien qu'Odile ait payé sa part avec de la vraie monnaie à un vendeur invisible tandis que Léonard payait avec un sous invisible à la spectatrice réelle. Finalement, Odile a déclaré, à travers le quatrième mur, qu'elle en avait assez du théâtre, qu'elle voulait revenir à la réalité. Elle s'est alors remise à jouer au marché de Noël, apportant des bijoux et des livres à sa mère ex-spectatrice devenue actrice, faisant réellement semblant, si une telle chose est possible.
(Un épisode de Twilight Zone, version années '70. Ou un sujet de dissertation où les étudiants en théâtre lèvent les yeux au ciel et maudissent leur professeur de théorie du jeu. Différences entre le jeu au théâtre et le jeu enfantin. Développez. )

dimanche, décembre 03, 2006

Otite avec tympan perforé (It sounds so bad but it is not that bad)

I, today, officially join the club of the sick mamas. I have an ear infection that causes something that resembles deafness. And I have an interview on Tuesday morning for the teaching job I have been dreaming of for a long time. "What? WHAT? PARDON ME? Can I name one failing that I have? Oh. Oh. Mmm. Yes. I don't hear well. But it's temporary."

jeudi, octobre 26, 2006

Photo


Odile au lac Stukeley (Parc national du Mont-Orford). Ça ne pouvait pas être le lac Cabot, où on craignait les sangsues...

mercredi, octobre 25, 2006

Photos

Can somebody please let me know how to include photographs in a blog? Can I insert them from a hard disk? And I use the universal English here in a totally interested way.
Watch out for the masterpieces, everybody.

mardi, octobre 24, 2006

La petite Fadette

On est en train de lire, avec Odile et Léonard, avant de se coucher, La petite Fadette. Après les huit tomes de La petite maison dans la prairie, qu'on a adorés, il me semblait qu'on devait lire des classiques français. C'est bien beau, l'Amérique, mais qu'en est-il de notre héritage européen, hein ? Bon, alors George Sand. Un déferlement de descriptions de sentiments. Pas beaucoup de rebondissements dans l'histoire d'amour de Landry et de Fanchon, mais Odile suit avec intérêt et Léonard pose parfois des questions tout en continuant de jouer avec ses petites autos. Je suis bien contente d'avoir entrepris cette lecture, parce que je suis moi-même assez infirme quant à la capacité de nommer des émotions, et madame Sand décrit avec précision des sentiments subtils que je n'aurais jamais pu définir moi-même, pour mon propre bénéfice ou celui des enfants. Mon vocabulaire est assez limité en ce qui a trait à la vie émotive : contente, énervée, fâchée, apeurée, etc. Que de l'assez grossier... Et puis, il y a le vocabulaire paysan, l'aspect sorcellerie démystifiée, qui me plaisent bien.
Quand on aura fini, je crois que j'entreprendrai Enfance et adolescence de mon Tolstoï préféré. J'espère qu'Odile et Léonard l'aimeront autant que je l'ai aimé. Vous allez voir qu'on va en faire du monde cultivé de ces enfants-là. À défaut d'une maison sereine et organisée, on va leur offrir des belles histoires, au moins.

samedi, octobre 07, 2006

La fête est finie. The party is over.

The ten kids just left. I'm exhausted but high on orange-cranberry juice (I'm sure the multinationale that commercializes this product puts drug in it. You just want to have more and more like an alcoholic. Hey, a last one.... and hey, why not have another last last one. And, hey, I'll let the box on the counter, why bother putting it back in the fridge, etc.)
Odile is happy about her party. I think Leonard had fun also. And the friends wanted more of the classicals: musical chair, treasure hunt, running in the park, pinata. I was more or less too stressed out to enjoy most of it. The cake was really, really, really good, though. But it is the last time I take a recipe from Chocolatier for a child birthday party. Why spend three hours on the core of the dessert when it is the smarties and fruit jellies decorations that they want? Happily, there are leftovers of that cake and of small sandwiches that we can eat feeling, on that occasion, less guilty about the emptiness of white bread, white flour and the danger of sulfites in the ham.
Leonard is sleeping on JP's lap while he is watching Nanny McPhee (a gift) with Odile . I just read again yesterday that television is really bad for children under seven and that parents often use the TV to have more time for themselves. That is exactly what I am doing now.

vendredi, septembre 29, 2006

Hair cut and orange stains disappearing by themselves

Let see if writing in English will lessen the impression of talking to an empty universe.
An update on the orange stains: they have faded quite a bit by themselves in less than a week. So I plan to try a small damp chiffon (?) with soap to make them completely disappear.

Also, I went to have my hair cut today. A dramatic cut and not bad, even if JP, a sensitive man I thought, did not have anything to say about it when I came home. All he noticed was the cut fringe of Leonard, our son. (I went with both children at lunch time). I could publish before and after pictures, but I don't know how to. I would do a good case of What not to wear, after they go through the scissors of that coiffeur with an english accent.

Now : nap time for Leonard, if he does one, because he misses days now.

dimanche, septembre 24, 2006

Vie intellectuelle et dépendance aux chips épicées

MaOdiLeo: MaOdiLeo

Hier, j'ai malencontreusement souillé de gras de chips BBQ le travail d'une étudiante que j'avais à corriger. Le sac de chips en question, à peu près vide et oublié, se trouvait dans le fond de mon sac à dos avec le rapport dont presque toutes les pages (une centaine...) se sont trouvées parées d'une charmante tache orange. Sera-ce le dernier d'une série de contrats qui me permettent d'avoir un semblant de vie professionnelle et intellectuelle ? J'imagine la secrétaire enfouie sous les travaux, se demandant tout de même si elle devrait prendre une chance et envoyer des rapports à évaluer à la bâfreuse souillonne. Comment faire disparaître des taches graisseuses sans doute pleines de colorant orange, d'un papier blanc immaculé. De l'eau savonneuse ? De l'alcool ? Du Purel ?